Organes: Ovaire
Sanofi MAJ Il y a 4 ans

Étude ACT15377 : étude de phase 1-2, évaluant la tolérance, l’efficacité préliminaire et la pharmacocinétique de l’isatuximab seul ou associé à l’atézolizumab, chez des patients ayant des tumeurs malignes avancées. Le carcinome hépatocellulaire (CHC) est un cancer primitif du foie qui se développe, dans la grande majorité des cas, à partir des cellules du foie déjà endommagées par une maladie chronique ou une cirrhose. La transplantation du foie constitue le traitement de 1ère intention du CHC car elle permet de traiter la maladie. Le carcinome hépatocellulaire représente environ 80% de l’ensemble des tumeurs primitives ou secondaires du foie. Le CHC représente le 5ème cancer le plus fréquent dans le monde. Les cancers de la tête et cou sont le plus souvent de type épidermoïde c’est-à-dire qu’ils se développent au niveau d’un type de tissu cutané que l’on retrouve notamment dans l’épiderme de la peau et dans les muqueuses de la tête et cou. Lorsqu’ils sont détectés précocement et immédiatement traités, les cancers des muqueuses de la tête et cou peuvent être guéris. Les traitements les plus utilisés, seuls ou en combinaison, sont la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et les thérapies ciblées. Le cancer de l’ovaire résulte le plus souvent d’une dégénérescence maligne des cellules épithéliales qui tapissent l’ovaire. Il se développe généralement insidieusement, sans occasionner de signe clinique particulier au début de sa croissance. Son diagnostic est donc difficile et s’effectue souvent tardivement. Le glioblastome multiforme est le type de tumeur cérébrale primaire le plus commun et agressif chez l’adulte. Les rechutes locales du glioblastome sont fréquentes, car il est extrêmement résistant aux traitements de radiothérapie et chimiothérapie. Jusqu’à présent, il n’existe pas un traitement standard pour le glioblastome. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité préliminaire, la pharmacocinétique et la sécurité sanitaire d’une thérapie associant deux agents : l’isatuximab et l’atézolizumab pour les patients ayant des tumeurs malignes avancées : carcinome hépatocellulaire non résécable (1), carcinome épidermoïde de la tête et cou platine-réfractaire/ récurrent/ métastatique (2), cancer des cellules épithéliales des ovaires platine résistant/ réfractaire (3), glioblastome multiforme récurrent (4). L’isatuximab est un anticorps monoclonal qui agit en bloquant une glycoprotéine (CD38) qui participe à l’adhésion cellulaire, la transduction du signal et au métabolisme intracellulaire. Une expression élevée de CD38 est un biomarqueur de certaines formes de cancer. L’atézolizumab est un anticorps qui agit en bloquant une protéine qui empêche le système immunitaire de travailler correctement et d’attaquer les cellules tumorales. Il aide le système immunitaire à les trouver et les détruire. L’étude se déroulera en 2 phases : Durant la 1ère phase, tous les patients recevront de l’isatuximab et de l’atézolizumab, toutes les 3 semaines. La dose d’isatuximab sera progressivement augmentée par groupe de patients différents afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la 2ème phase. Durant la 2ème phase, les patients seront répartis en 6 groupes, dont 2 sous-groupes, en fonction de leur pathologie : - Groupe A : carcinome hépatocellulaire non résécable, - Groupe B : carcinome épidermoïde de la tête et cou réfractaire au platine - récurrent et métastatique, - Groupe C : cancer des cellules épithéliales des ovaires résistant/réfractaire au platine, - Groupe D : glioblastome multiforme récurrent. Les patients des 4 groupes recevront de l’isatuximab et de l’atézolizumab, toutes les 3 semaines. L’isatuximab sera administré à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la phase 1. Les patients du sous-groupe D-1 recevront de l’isatuximab à la dose la mieux adaptée associé à l’atézolizumab. Les patients du sous-groupe D-2 recevront l’isatuximab seul, toutes les 3 semaines, à une dose 2. Les patients seront suivis durant 28 mois, incluant une période d’observation de 28 jours, une période de traitement de 24 mois puis une période de suivi sanitaire de 3 mois.

Essai ouvert aux inclusions

Étude TAPAZ : étude de phase 2, randomisée, évaluant un traitement associant pazopanib et paclitaxel, chez des patientes ayant un cancer de l’ovaire résistant et/ou réfractaire aux sels de platine, en rechute sous un traitement d’entretien par bévacizumab. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’un traitement associant pazopanib et paclitaxel, chez des patientes ayant un cancer de l’ovaire résistant et/ou réfractaire aux sels de platine, en rechute sous un traitement d’entretien par bévacizumab. Les patientes seront réparties de façon aléatoire en deux groupes : Les patientes du premier groupe recevront des comprimés de pazopanib à 600 mg durant la première cure de traitement, puis à 800 mg en absence d’intolérance, administrés une fois par jour, pendant 7 jours, suivi de paclitaxel administré en perfusion intraveineuse une fois par semaine, pendant trois semaines. Ces traitements seront répétés toutes les quatre semaines jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Les patientes du deuxième groupe recevront un traitement par paclitaxel seul, administré en perfusion intraveineuse une fois par semaine pendant trois semaines. Ce traitement sera répété toutes les quatre semaines jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Les patientes seront revues toutes les huit semaines de traitement, puis tous les trois mois après l’arrêt du traitement. Le bilan de suivi comprendra notamment une évaluation tumorale, un examen clinique (statut vital et contrôle des symptômes) et des questionnaires de qualité de vie. Dans la cadre d'une étude translationnelle, des prélèvements de sang seront réalisés afin de réaliser une analyse pharmacogénétique et pharmacocinétique. Dans le cadre d’une étude ancillaire, un prélèvement de sang sera réalisé et un bloc tumoral, ayant servi au diagnostic, sera récupéré.

Essai clos aux inclusions
Essai clos aux inclusions

Étude GENYCO : Etude translationnelle, prospective et rétrospective, visant à identifier des facteurs pronostiques et prédictifs chez des femmes atteintes de carcinosarcomes gynécologiques. [essai clos aux inclusions] Les carcinosarcomes gynécologiques sont des tumeurs néoplasiques rares se définissant par la présence de 2 composantes : épithéliale et mésenchymateuse. Ces tumeurs peuvent affecter l’ensemble du tractus génital mais surviennent le plus souvent au niveau de l’utérus et des ovaires. Les modalités de prise en charge des carcinosarcomes manquent de standardisation. Elles se basent en grande partie sur des études rétrospectives, la rareté de cette pathologie rend les essais prospectifs de réalisation difficile. Le premier traitement reste chirurgical. On ne sait, en revanche, quelles sont les patientes qui bénéficient d’un traitement adjuvant (radiothérapie et/ou chimiothérapie) par méconnaissance de facteurs pronostiques bien établis. Ce programme vise à caractériser 20 carcinosarcomes gynécologiques de manière exhaustive par séquençage. Au cours de la phase pilote, des patientes recevront un courrier de refus à retourner dans les 2 mois après réception, auquel cas l’autorisation d’utilisation des échantillons sera considérée comme valide. Au cours de la phase exploratoire, les médecins des centres participants au projet proposeront à 16 patientes de participer à cette étude. La phase de validation permettra l’analyse rétrospective des cibles identifiées comme pronostiques et/ou prédictives sur 100 échantillons tumoraux.

Essai clos aux inclusions
Essai clos aux inclusions